visuelLIVRE. Mickaël Mangot. Sortie le 7 mars 2018. Editions Larousse. 17,95 €.

Pour beaucoup, le travail occupe la majeure partie du temps éveillé, aspire l’énergie et accapare les pensées. Au centre de la vie, il peut asservir autant qu’il peut libérer. Chez les philosophes, les théologiens et les économistes, l’image du travail fluctue entre ces deux pôles depuis l’Antiquité.

Par-delà les théories, nous disposons au xxie siècle de nouveaux outils pour
comprendre l’impact du travail sur… le bonheur. Différentes disciplines scientifiques, notamment l’économie du bonheur, ont fait de cette relation leur champ d’étude et obtiennent des résultats tout en nuances. Les personnes en poste apprécient plus leur vie que les chômeurs, mais pas davantage que les retraités. En moyenne, elles se disent également satisfaites de leur emploi tout en étant stressées et faiblement engagées. Et lorsqu’elles sont passionnées par leur travail, les recherches montrent qu’elles ne sont pas, paradoxalement, plus heureuses. Comme si le travail avait quelque chose en lui qui empêche le bonheur et interdit l’épanouissement.

Le travail est aujourd’hui bousculé par des révolutions sociétales majeures (la mondialisation, la robotisation, l’uberisation) et par les aspirations inédites des nouvelles générations (le sens, l’autonomie, la réalisation de soi). Devons-nous alors lui laisser la première place qu’il occupe de facto dans nos vies ? Faut-il le reléguer au second plan, le transformer de l’intérieur ou seulement modifier nos attitudes à son encontre ?

L’économie du bonheur, assistée de l’histoire et de la psychologie, vous aide à remettre le travail à sa juste place. Et, qui sait, à entrevoir aussi un bout de la forêt qui se cache derrière le boulot.

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