INTERVIEW. Le 04/08/2017. En cette période de fortes chaleurs, Mickaël Mangot, directeur général de l’Institut de l’Economie du Bonheur, profite de cette période de fortes chaleurs pour expliquer les raisons de la baisse de productivité au travail lorsque la température grimpe.
Les performances au travail augmentent-elles avec le chaud ou avec le froid ?
Les chercheurs ont repéré que les performances au travail (dans des tâches manuelles ou intellectuelles) sont optimisées quand la température des locaux se situe entre 20 et 25 degrés Celsius. Et décroit progressivement à mesure que l’on s’éloigne de cette zone optimale parce que l’organisme emploie alors plus d’énergie pour se réchauffer ou se refroidir, laissant moins d’énergie disponible pour les autres tâches. D’autres mécanismes interviennent également : le déplacement de l’attention sur les problèmes de température, un état d’engourdissement en cas de forte chaleur, une moindre dextérité manuelle quand la température des doigts est basse, etc.